Paris Court of Appeal, 1st Chamber – Section C, 8 March 2012 S.A.R.L Pierre Cardin and Mr Pietro Costante v Ratti Spa - French International Arbitration Law Reports: 2012
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Paris Court of Appeal
Pole 1 – 1st Chamber
Decision of 8 March 2012
S.A.R.L Pierre Cardin and Mr Pietro Costante v Ratti Spa
ORIGINAL |
TRANSLATION |
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La Cour, |
The Court, |
Vu la sentence arbitrale, rendue à Paris le 13 décembre 2011, qui a condamné Monsieur Pietro Costante dit “Pierre Cardin” et la Société de Gestion Pierre Cardin SARL (ci-après collectivement Cardin) à payer à la société italienne Ratti Spa (Ratti) des sommes d’un montant total de 579 676,70 €; |
Given the arbitral award rendered in Paris on 13 December 2011, which ordered Mr. Pietro Costante, known as “Pierre Cardin” and Société de Gestion Pierre Cardin SARL (hereinafter collectively Cardin) to pay a total amount of € 579,676.70 to the Italian company Ratti Spa (Ratti); |
Vu le recours en annulation formé le 7 février 2012 par Cardin; |
Given the petition for annulment filed on 7 February 2012 by Cardin; |
Vu la requête et les conclusions du 23 février 2012 de Cardin qui demande au conseiller de la mise en état, d’une part, au visa de l’article 1526 alinéa 2 du Code de procédure civile, de suspendre et aménager l’exécution provisoire de la sentence entreprise au motif qu’elle lèse gravement ses droits, en l’autorisant à fournir une caution bancaire et subsidiairement à consigner les sommes en cause, d’autre part, d’écarter des débats les articles de doctrine non communiqués par la partie adverse, enfin de juger que le recours en annulation est recevable et que le moyen de Ratti, tiré de la tardiveté de ce recours n’est pas fondé et porte atteinte au principe suivant lequel on ne peut se contredire soi-même; |
Given Cardin’s application and the pleadings 23 February 2012 asking the pre-trial judge, on the one hand, in light of Article 1526 (2) of the Code of Civil Procedure, to suspend and adapt terms of the provisional enforcement of the award on the ground that it seriously undermine its rights, by authorizing it to provide a bank guarantee and, in the alternative, to place the corresponding amount in escrow, on the other hand, to strike from the record scholarly writings not disclosed by the other party, and finally to conclude that the petition for annulment is admissible and that Ratti’s argument, based on the late filing of this petitions, is unfounded and infringes on the principle that one cannot contradict oneself; |
Vu les conclusions sur incident en date du 22 février 2012 de la société Ratti qui demande au conseiller de la mise en état de déclarer irrecevable pour tardiveté le recours en annulation formé par Cardin, subsidiairement, de rejeter la demande de suspension ou d’aménagement de la condamnation, enfin, de condamner Cardin à payer la somme de 1 500 € en application de l’article 700 du Code de procédure civile; |
Given Ratti’s pleadings dated 22 February 2012, asking the pre-trial judge to declare inadmissible as untimely the petition for annulment brought by Cardin, alternatively, to reject the application for suspension or adaptation of the enforcement, and finally to order Cardin to pay the sum of € 1,500 pursuant to Article 700 of the Code of Civil Procedure; |