Cour de cassation, First Civil Chamber, 5 February 1991, Société Almira Films v Pierrel, ès qualités
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April, 2014
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ORIGINAL
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Attendu, selon les énonciations de l’arrêt attaqué, que la société française Ema films a donné, le 6 mai 1986, à la société suisse Almira films un mandat exclusif de diffusion mondiale du film La Dernière Image ; que la société Ema, se prévalant de la clause compromissoire insérée à ce contrat, a présenté, le 7 août 1986, à l’Association cinématographique professionnelle de conciliation et d’arbitrage, à Paris, une requête en annulation et, subsidiairement, en résiliation du contrat ; que le règlement arbitral de cet organisme dispose, en son article 7, que la sentence doit intervenir dans un délai de 6 mois à dater de la première comparution des parties et, en son article 8, que le Tribunal n’est tenu d’observer ni les règles de procédure, ni les délais prescrits par le Code de procédure civile et statue comme amiable compositeur ; que la première comparution des parties devant les arbitres a eu lieu le 16 mars 1987 et que le procès-verbal de cette comparution fait apparaître que la société Almira a présenté des demandes reconventionnelles en dommages-
TRANSLATION
REPUBLIC OF FRANCE
ON BEHALF OF THE FRENCH PEOPLE
Whereas, from the findings of the Court of Appeal challenged decision, Ema Films, a French company, granted the Swiss company, Almira films, an exclusive mandate for the global distribution of the film “La Dernière Image”. Ema, relying on the arbitration agreement contained in this contract, on 7 August 1986, brought a request for the annulment and, in the alternative, termination of this contract before the French Professional Cinematographic Association for Conciliation and Arbitration in Paris. Article 7 of the arbitration rules of this organisation states that the award is to be rendered within 6 months of the first appearance of the parties, and Article 8 states that the arbitral tribunal is under no obligation to comply with the rules of procedure or time limits set forth in the Code of Civil Procedure, and can rule as amiable compositeur. The parties first appeared before the arbitrators on 16 March 1987 and the minutes of that hearing shows that Almira had submitted a counterclaim for damages. After the commencement of the simplified procedure for judicial