Cour de cassation, First Civil Chamber, 12 April 2012 Carrefour Proximité v Codis Aquitaine (decision n°11-14131) - French International Arbitration Law Reports: 2012
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Cour de cassation
First Civil Chamber
Decision of 12 April 2012
Carrefour Proximité v Codis Aquitaine (decision n°11-14131)
ORIGINAL |
TRANSLATION |
---|---|
Non publié au bulletin |
Not published |
Rejet |
Dismissal |
M. Charruault, président Me Foussard, SCP Odent et Poulet, avocat(s) |
Mr. CHARRUAULT, presiding judge Me Foussard, SCP Odent et Poulet, counsel(s) |
Texte intégral |
Full text |
REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS |
FRENCH REPUBLIC IN THE NAME OF THE FRENCH PEOPLE |
LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l’arrêt suivant: Donne acte à la société Carrefour proximité France de son désistement du pourvoi en ce qu’il est dirigé contre la société Aregay; Sur le moyen unique: |
THE COUR DE CASSATION, FIRST CIVIL CHAMBER, has rendered the following decision: Gives acknowledgment to Carrefour proximité France of its withdrawal of the petition as it directed against the company Aregay; On the sole argument: |
Attendu, selon l’arrêt attaqué (Pau, 16 décembre 2010), qu’à la suite de la rupture, le 30 septembre 2005, par les sociétés Prodim et CSF, des contrats de partenariat et d’approvisionnement conclus avec la société Codis Aquitaine (la société Codis), coopérative de commerçants détaillants dans le secteur alimentaire, M. X..., qui en était adhérent, ayant, le 3 novembre 2005, résilié le contrat de franchise qu’elle avait conclu avec la société Prodim pour l’exploitation d’un fonds de commerce de produits alimentaires sous l’enseigne “8 à huit”, cette société a engagé une série d’actions devant des juridictions étatiques et arbitrales; que, par une première sentence, du 10 septembre 2007, un tribunal arbitral a déclaré fautive la résiliation du contrat de franchise et, en conséquence, a condamné M. X... à payer une certaine somme à la société Prodim à titre de dommages-intérêts; qu’à la suite du prononcé de cette sentence, la société Prodim a assigné la société Codis devant un tribunal de commerce en paiement d’une certaine somme à titre de dommages-intérêts pour s’être rendue complice de la résiliation du contrat de franchise; que, par une autre sentence, du 30 novembre 2007, un autre tribunal arbitral a déclaré fautive la rupture du contrat de partenariat et, en conséquence, a rejeté la demande de la société Prodim en indemnisation du préjudice résultant de la prétendue commission par la société Codis de manoeuvres déloyales, non seulement, au cours de l’exécution de ce contrat, ce qui aurait justifié la rupture de celui-ci, mais aussi, postérieurement à cette rupture, et, a accueilli la demande reconventionnelle de la société Codis en paiement d’une certaine somme à titre de dommages-intérêts en raison de cette rupture fautive; |
Whereas, according to the challenged decision (Pau, 16 December 2010), following the breach, the 30 September 2010, by Prodim and CSF of the partnership and supply contracts entered into with Codis Aquitaine (Codis), a cooperative of retail traders in the food sector, Mr. X…, an adherent, had, on 3 November 2005, terminated the franchise contract she had entered into with Prodim for the operation of business premises of food products under the trade name “8 à huit”, the company initiated a number of legal actions in front of domestic courts and arbitration proceedings; that by a first arbitral award dated 10 September 2010, an arbitral tribunal held the termination of the contract was wrongful and, consequently, ordered Mr. X…to pay a certain sum in damages to Prodim; that following the issuing of said award, Prodim brought an action to the commercial court against Codis for the payment of a certain sum in damages for acting as an accomplice to the termination of the franchise contract; that, by another awarded, dated 30 November 2007, another arbitral tribunal held the breach of the partnership contract was wrongful and, consequently, dismissed Prodim’s application for compensation for the injury suffered by the alleged disloyal trade practices of Codis not only during the performance of the contract, which would have justified its termination, but also after said termination and accepted the counterclaim of Codis for the payment of a certain sum in damages resulting from the wrongful termination; |