Cour de cassation, First Civil Chamber, 22 November 1966, Gerstlé v Merry Hull - French International Arbitration Law Reports: 1963-2007
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April, 2014
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Original
Sur la requête présentée par le sieur Pierre GERSTLE, demeurant à Paris, 103 rue de Réaumur, en cassation d'un arrêt rendu le 30 mai 1963 par la Cour d'appel de Paris au profit de la Société en date du 12 août 1963.
MERRY HULL, dont le siège social est 2 Beekman Place à New-York, prise en la personne de ses représentants légaux domiciliés audit siège, défenderesse à la cassation.
Le demandeur invoque, à l'appui de son pourvoi, le moyen unique de cassation suivant :
Violation de l'article 3 du Code Civil, 1028 du Code de Procédure Civile, 7 de la loi du 20 avril 1810, insuffisance de motifs, manque de base légale, violation des droits de la défense, en ce que la décision attaquée, tout en reconnaissant que la demande d'arbitrage formée contre l'exposant était indéterminée, au moins dans son montant, et que la sentence arbitrale dont l'exécution était demandée, était imprécise, a considéré que celle-ci pouvait cependant recevoir exécution en France, aux motifs que l'ordre international français n'exigerait pas qu'une sentence étrangère soit motivée, dès lors que la loi qui la régit ne l'impose pas et que les droits de la défense n'auraient pas été méconnus car l'exposant aurait été en mesure de
Translation
Upon the petition filed by Mr. Pierre GERSTLE, residing at 103 rue de Reamur, Paris, with the Cour de Cassation on 12 August 1963 to overturn the decision rendered by the Court of Appeal of Paris on 30 May 1963 in favor of the Company.
MERRY HULL, having its registered office at 2 Beekman Place, New York, represented by its legal representatives, domiciled at said office, respondent.
In support of its petition the claimant relies solely on the following argument:
Breach of Articles 3 of the Civil Code, 1028 of the Code of Civil Procedure, 7 of the law of 20 April 1810, insufficient reasons, absence of legal basis, non-compliance with due process, to the extent that the challenged decision, while recognizing that the content of the request for arbitration against the applicant was not specified, at least concerning the amount claimed, and that the arbitral award for which exequatur had been requested was vague in substance, held that the award could be granted enforcement in France, on the grounds that French international public policy does not require a foreign award to provide reasons if the law governing that award does not itself require reasons and if due process was not infringed, given that the applicant