Originally from: French International Arbitration Law Reports

 

 

Sur la requête présentée par les Etablissements Raymond GOSSET, société anonyme dont le siège social est à Marseille, 13 Boulevard Rebateau, représentée par ses Président-Directeur Général et administrateurs en exercice, domiciliés audit siège, en cassation d'un arrêt rendu le 25 février 1958 par la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence au profit de La Maison en date du 6 décembre 1958.

 

FRERES CARAPELLI, S.P.A. dont le siège est à Florence (Italie) 12 rue Pescioni, représentée par ses représentants légaux, domiciliés audit siège, défenderesse à la cassation.

 

Les demandeurs invoquent à l'appui de leur pourvoi les trois moyens de cassation suivants :

 

Premier moyen : "Violation des articles 54 du décret du 30 mars 1808, 474, 1020 du Code de procédure civile et 7 de la loi du 20 avril 1810, défaut et contradiction de motifs, manque de base légale, en ce que l'arrêt attaqué a écarté la tierce opposition contre une ordonnance rendant exécutoire une sentence arbitrale étrangère, au motif qu'aucune disposition légale n'autoriserait à statuer le juge des référés sur un tel recours, alors que, la décision du Président rendant exécutoire une sentence arbitrale constitue une ordonnance sur requête, susceptible comme telle de tierce opposition et que

 

 

Upon the petition filed by Etablissements Raymond GOSSET, a French corporation (société anonyme) having its registered office at 13, Boulevard Rebateau, Marseille, represented by its incumbent Chief Executive Officer and board members, domiciled at said head office, with the Cour de cassation on 6 December 1958 to quash the decision rendered by the Court of Appeal of Aix-en-Provence on 25 February 1958 in favour of Freres Carapelli.

 

FRERES CARAPELLI, S.P.A. having its registered office at Via Pescioni 12, Florence (Italy), represented by its legal representatives, domiciled at said office, respondent.

 

In support of their petition the applicants rely on the following three arguments:

 

First argument: “Breach of Article 54 of the decree of 30 March 1808, Articles 474 and 1020 of the Code of Civil Procedure and Article 7 of the law of 20 April 1810, lack of and contradiction in reasoning, absence of legal basis, to the extent that the challenged decision rejected the third-party opposition against an order enforcing a foreign arbitral award, on the basis that no legal provision gives jurisdiction to the judge ruling in expedited proceedings to rule on such recourse. Whereas the President’s decision rendering enforceable an arbitral award constitutes an order granted upon