Cour de cassation, First Civil Chamber, 2 May 1966, Trésor Public v Galakis - French International Arbitration Law Reports: 1963-2007
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April, 2014
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Original
Sur la requête présentée par LE TRESOR PUBLIC (Liquidation des Transports Maritimes de l'ETAT), agissant en la personne de son Agent Judiciaire à Paris, 93, rue de Rivoli, en cassation d'un arrêt rendu le 21 février 1961 par la Cour d'Appel de Paris au profit du sieur Jean en date du 12 juillet 1961.
GALAKIS à Athènes (Grèce) 1, rue Hérakleiton, défendeur à la cassation.
Le demandeur invoque à l'appui de son pourvoi le moyen unique de cassation suivant :
"Violation de l'article 3 du Code civil, des articles 1004 et 83 du Code de Procédure Civile, ensemble violation de l'article 7 de la loi du 20 avril 1810 pour défaut de motifs et manque de base légale, violation des principes généraux du droit public interdisant à l'Etat de compromettre sans texte l'y autorisant expressément, en ce que l'arrêt attaqué a déclaré valable la clause compromissoire insérée dans la charte-partie signée au nom de l'Etat Français, motif pris de ce que l'interdiction de compromettre dont il se prévalait pour en contester la validité avait pour fondement la protection que lui assurait la communication de ses causes au Ministère Public, qu'il pouvait y renoncer comme il peut renoncer à l'immunité de juridiction en acceptant la compétence de juridictions étrangères,
Translation
Upon the petition filed by TRESOR PUBLIC (Liquidation des Transports Maritimes de l'ETAT), acting through its Law Officer domiciled at 93 rue de Rivoli, Paris, with the Cour de Cassation on 12 July 1961 to overturn the decision rendered by the Court of Appeal of Paris on 21 February 1961 in favour of Mr. Jean.
GALAKIS domiciled at 1 Herakleiton Street, Athens (Greece), Respondent.
In support of its challenge, the Claimant relies solely on the following argument:
“Breach of Article 3 of the Civil Code, Articles 1004 and 83 of the Code of Civil Procedure, as well as breach of Article 7 of the law of 20 April 1810, for failure to state reasons and absence of legal basis, breach of with the general principles of public law prohibiting the State from entering into an arbitration agreement unless a legal text expressly authorises it to do so, to the extent that the challenged decision held an arbitration agreement contained in a charter party signed on behalf of the French State valid, for the reason that the prohibition in question, relied upon to contest the validity of the arbitration agreement is based on the protection afforded to the State by the communication of its disputes to the Public Prosecutor (Ministère Public), that it could waive such prohibition in